« Je ne pouvais pas résister à la preuve convaincante, à la conviction de l’Esprit Saint dans mon coeur et au message de l’évangile que j’ai entendu encore et encore. »
Al Fadi est né en Arabie Saoudite. Il a raconté à CBN son témoignage. Pour lui, c’est un privilège de grandir « au centre de l’islam ». Dès l’âge de 3 ans, il comprend que l’islam est la seule religion acceptable pour Allah. Et il ne compte pas le décevoir. Il sait que le nier aurait de « graves conséquences ». Il se dit « terrifié à l’idée qu’Allah le punisse ».
« J’ai commencé à réaliser très jeune qu’il n’y avait aucun espoir pour moi, en tant que musulman, d’être accepté par le dieu que je vénérerais si je ne l’adorais pas et n’accumulais pas beaucoup de bonnes actions dignes. »
Les prières quotidiennes, le jeûne et le fait de donner aux pauvres, étaient des actions qui lui permettaient d’aller au paradis. Mais il savait qu’une seule action lui garantissait cet accès : le don de sa vie.
« Je savais que si j’allais mourir pour la cause de cette lutte pour la promotion de l’islam et pour que justice soit rendue à l’islam, c’est la seule fois où mes péchés seront pardonnés. »
À l’âge de 15 ans, son héros n’est autre qu’Oussama Ben Laden, qui a grandi à 3 rues de chez lui.
« J’ai vraiment admiré son courage de vouloir quitter la richesse de sa famille pour prouver que ‘je suis ici pour combattre et mourir pour le dieu que j’adore’. »
Il veut devenir « combattant de Dieu » en Afghanistan, mais ses parents l’en empêchent. Ce refus parental le plonge dans le désarroi. Il sait que Mahomet lui demande d’obéir à ses parents et qu’il a besoin de leur permission pour devenir un djihadiste. Mais il sait que s’il ne donne pas sa vie, il perdra la récompense qu’il désire. Il décide alors de se consacrer à l’islam. À 16 ans, il a appris la moitié du Coran par coeur et il dirige les prières à la mosquée.
Vient ensuite le temps des études. Al Fadi doit se rendre aux États-Unis et craint de se rendre dans ce « territoire ennemi ». Il veut persévérer dans ce qu’il appelle « l’islam rigide », et décide donc de convaincre les américains à accepter l’islam.
Là-bas, il va être accueilli par une famille américaine, dans le cadre d’un programme d’accueil d’étudiants internationaux. Avec cette famille, il va mieux appréhender la culture du pays et développer ses compétences en anglais. À ce moment-là, il pensait que se rapprocher de cette famille lui permettrait plus facilement de les guider vers sa religion. Mais cette famille est chrétienne.
On lui avait appris que les chrétiens lisaient une « Bible corrompue », et il se retrouve face à des gens avec une « haute valeur morale ». Il commence alors à mettre sa foi en doute.
« Je réalisais alors que l’islam n’était peut-être pas la religion que je pensais quand j’étais enfant. »
Al Fadi termine ses études et trouve un emploi. Là, il rencontre un collègue chrétien. ils commencent à discuter autour de la personne de Jésus.
« Il parle de suivre un prophète, en l’occurrence Jésus. Alors pourquoi en suivant ce prophète Jésus, sa vie a-t-elle été ainsi transformée ? Pourtant, je suis le meilleur des prophètes, le prophète de l’islam, Mahomet, et je ressens toujours la même douleur intérieure. »
Il comprend alors que « Jésus est le personnage central », « la source du changement ». Mais quand il assiste aux attentats du 11 septembre, ses doutes se dissipent totalement. Comment son héros, Oussama Ben Laden, avait-il pu ôter la vie à « des centaines de personnes », « des innocents qui n’avaient rien à voir avec la guerre » ?
Il décide alors de commencer une quête spirituelle. Il se rend dans une église pour réfuter tous les arguments des chrétiens.
« Sachant très bien que c’est un énorme péché pour un musulman que d’aller à une église, j’ai entamé un processus de comparaison. J’ai regardé le Coran, je l’ai comparé à la Bible. J’ai regardé la personne de Christ et après six mois je suis tombé amoureux de ce Jésus. Je ne pouvais pas résister à la preuve convaincante, à la conviction de l’Esprit Saint dans mon coeur et au message de l’évangile que j’ai entendu encore et encore. Le Dieu de la Bible m’a aimé et a envoyé son Fils mourir pour moi. Le dieu du Coran ne l’a jamais fait pour moi. Le Saint-Esprit m’a juste donné le courage de me mettre à genoux, de prier et de lui demander de devenir mon Seigneur et mon Sauveur. »
Il ressent alors un profond soulagement. Il comprend qu’il n’est plus sous la pression parce que Dieu a déjà tout fait pour lui.
« Quel soulagement immense je n’ai jamais ressenti cette liberté à l’intérieur de moi, comme à ce moment-là, je t’aime Seigneur, mais je ne ressens aucune pression sur moi pour que faire des choses, car tu l’as évidemment déjà fait pour moi. »
Al Fadi s’est donc engagé dans une nouvelle mission, parler de Jésus aux musulmans.
« C’est un Dieu personnel qui vous conduira par la main, qui vous aimera assez là où Il est vous attend avec tant de patience, frappant à votre porte pour vous demander d’envisager de le laisser entrer. Je veux que mes camarades musulmans donnent simplement une chance au message de Christ. Priez et demandez au Dieu réel, au vrai Dieu, de se révéler à vous. Et je vous assure qu’il le fera si vous le cherchez de tout votre cœur. »
M.C.
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